Carnet de route - suite

Je vous ai laissé à Zadar, après escale et une nuit a Gospic (plus au Nord), nous reprenons la route pour la visite du parc naturel des lacs de Plitvice ! Petites routes de montagne, il y a de nombreuses maisons en ruine (vestige d'une guerre qui nous fait prendre conscience qu'elle n'est pas si lointaine), les habitations quant a elle ont des toits pentus. Les hivers sont froids et cette région de la Croatie enneigée d'après le Routard, Ok. Nous arrivons finalement et nous préparons psychologiquement à faire la queue pour récupérer nos billets d'entrée au parc. Pas notre cher Monsieur.A. Il remonte la file à la recherche de français, en trouve et leur demande de nous prendre 8 entrées en leur tendant sa carte bleue et en leur soufflant son code... Cool, audace payante ;)

Début de la visite, à flanc de colline, on aperçoit en contre bas des morceaux de lacs, et des cascades, la plus impressionnant la veliki slap nous fait face. Nous commençons donc tous à descendre en file indienne pour atterrir sur des passerelles en bois qui longent et traversent les étendues d'eau bleu "caraçao" !!!!!

Interdiction de se baigner, on comprend mais c'est tentant quand même ... Bon, il y a des serpents dans la flotte, ça m'a personnellement un peu refroidi ... Il y a beaucoup de poissons, de faunes et flores variés et de ... visiteurs mais nous avançons malgré tout de lacs en lacs en mitraillant de photos tellement c'est beau *-*.
Il fait bien chaud au soleil mais je remets régulièrement ma veste dés que l'on passe à l'ombre sous les arbres. Pour pouvoir faire l'ensemble du parcours (le parc s'articule autour de 16 grands lacs et de très nombreuses cascades) nous prenons les navettes (très soviétique dans l’âme:) et le ferry ... électrique, svp !

"Les oiseaux font KROU KROU" et les crapauds "KROATE KROATE" oui je sais y'a du niveau ...

Une nuit passée aux portes de Sybenik, le lendemain la visite de la ville s'annonce toute traçée. Petite ville au centre historique pavée et ornée de pierres blanches, nous découvrons le marché très typique ou les guêpes s'agglutinent autour des pastèques et sont chassées par les commerçants comme des mouches... Les fruits et légumes sont proportionnels a la taille des Croates. Énormes ! :) Je fait la découverte des poivrons blanc et ... des tortues de la ville. Bonjour ! Oui oui, je ne plaisante pas, une fontaine surmontée d'un rocher voit être le terrain de bronzage préférée de tortues ... étrange... Après avoir déjeuné et s'être fait servir par le sosie de yodelice, nous reprenons notre périple vers le sud. Prochaine étape: Dugi Rat !



- Carnet de route -

La veille du départ, petite soirée a la Féria, le levé est donc difficile, j'embarque promptement mon oreiller et continue ma nuit dans la voiture jusqu'à l'aéroport de Marseille. Photos à l'appui, j'ai bien dormi ;) Espèces de paparazzis ! (Je vous épargne les clichés...). Partant à 8, le petit groupe est plus ou moins d'attaque, entre ceux qui décuvent et émergent le vol reste tout de même agréable... pour Ryanair... (hormis l’atterrissage je dois vous avouer ^^).

13h00 Tapante, ZADAR ! Notre véhicule, enfin notre bus ... en main, nous partons déambuler dans la ville et son centre historique. Très coloré, très lumineuse, les pierres blanches éblouissent, nous découvrons une architecture drôlement proche de l'architecture italienne. Nous mangeons dans une cour ombragée ou seuls les moineaux "perturbent" notre repas. Thon, petits légumes, risotto, pâtes, etc. Même la cuisine s'en rapproche, c'est bon ! Premiers balbutiements en Croate aussi ! Aïe, aïe, aïe ...

Il fait beau et étant proche de la mer, le vent est très présent et très apprécié. Les ruelles sont dallées de pavés tellement polies qu'ils en brillent (très casse gueule par contre, mes fesses elles, ont moyennement apprécié :). Nous terminons la balade vers une jeté ou se masse une petit foule. En se rapprochant nous entendons une mélodie, mais pas de musiciens aux alentours, bizarre. Après recherche et lecture du Routard, il s'agit en fait d'un orgue maritime !!! :) Aux portes de la mer Adriatique, long de 75 mètres, ce sont les vagues qui produisent ces notes. C'est envoutant !



Vous allez me dire, qu'est ce qu'il y a faire à deux en Auvergne ? Et surtout, qu'est ce qu'il y a de romantique ? Des balades, du vert, du saucisson, du fromage, du calme, ... Et pourquoi pas ?!
Mais allez-y ! C'est une très belle région ou l'on mange très bien :) Il y a plein de petits coins sympas pour pique-niquer et "farnienter" au soleil. De jolie site à visiter, du grand air, des gens accueillants, pas d'appréhension à avoir, si vous êtes proche de cette région, même pour un court séjour, foncez !


Amatrice d'hébergements insolites que j'expérimente dès que j'en ai l'occasion.Cette fois-ci, j'ai découvert un concept tout nouveau, tout beau: Dormir dans une bulle °°° 



JOURNAL DE BORD

Bon j'avoue que dit comme ça, ça renvoie à beaucoup de questions! Il s'agit en fait d'une maison d'hôte proposant différents types de chambres "bullesques" allant de la bulle "semi-couverte" luxe avec sanitaire accolée, la bulle "glamour" ou celle redécorée ambiance "milles et une nuits"; la "zen" et la "nature". J'ai choisi la "bulle-nature" pour une immersion totale dans le décor et profiter d'une vue à 360 °C sur le panorama alentour. D'autant plus que c'est un cadeau pour le chéri, alors j'espère lui faire vivre une expérience unique ! Dormir à la belle étoile avec le confort en prime, voilà la jolie promesse de cette hébergement ! ;-)

Quand nous arrivons sur place (difficilement je dois dire) un soir de novembre (date reportée de deux mois à cause des intempéries :-/), je suis un peu perplexe. Le lieu nous avait été décrit comme quasiment vierge à deux pas de Marseille. Mais Marseille, nous l'entendons et le voyons très bien de là où nous nous garons et à moins que nous nous téléportions, cela sera aussi le cas dans notre bulle (insonorisée ?). Première déception :-(

Accueillit par une jeune fille qui nous invite à suivre un petit parcours joliment tracé au milieu des pinèdes, nous arrivons sur une véranda où elle nous présente notre repas (gastronomique et pas donné) disposé sur un plateau de cantine plastifié et froid que nous sommes libres de venir déguster (et réchauffer) sous la véranda quand nous le souhaiterons, car il est interdit de manger dans la bulle (grimace de nous). Une trèèèèès longue explication pour l'allumage du chauffage de la véranda extérieure et l'utilisation du petit télescope portatif plus tard, nous continuons la visite pratique:
Les petits box de sanitaire individuels sont en bois équipés d'une douche et de wc mais ne mesure pas plus d'un mètre 50 sur 2. Très exigus, nous ne pourrons pas nous détendre ensemble dans la cabine de douche sous peine de risquer de rester coincé en voulant attraper le savon (gros fou rire). Nous qui attendions impatiemment ce moment pour décompresser après la route,ben c'est loupé !


                                                                       °°°
 Nous nous dirigeons ensuite vers la "chambre-bulle" que nous avons hâte de découvrir ! Nous marchons bien 100 mètres au milieu de la pinède avant d'apercevoir pas une, ni deux, mais trois bulles posées à flanc de colline, celles-ci n'étant transparente qu'à moitié,elles ne laissent rien entrevoir de l'intérieur. Elles sont à peine à 5 mètres de la nôtre mais cachées soit par un rocher, soit par la pinède à l'abri des regards. Nous descendons un escalier en fer rouillé qui ne manque pas de charme, et devant nous, la bâche de la bulle apparaît.

Bon, je dis "bâche" car nous n'avons pas distingué grand chose en arrivant : celle-ci étant plongée dans le noir malgré des lampes solaires disposées tout autour (Mais pourquoiiii pourquoiiiiii vous me l'avez pas alluméééé pour qu'elle soit toute beeelle ??!). L'effet de surprise tombe à plat. La bulle n'est pas éclairée, ni chauffée au moment où nous la découvrons pourtant notre heure d'arrivée était connu des propriétaires... Bref ce n'est pas trop grave ! Une petite table de pique-nique est plaçée juste à l'entrée du "sas", sympatoche pour y dîner même si avec les températures de novembre nous ne pourront pas en profiter. La jeune fille commence les explications sur le fonctionnement de la bulle (encore des explications à retenir ^^) et les précautions d'usage (...) . Nous apprenons alors que la bulle est à air comprimé fonctionnant avec un générateur qui la maintient en suspension. De ce fait, nous devons d'abord entrer dans le sas et en fermer toutes les issues avant de pénétrer dans la bulle, sous peine de la voir se dégonfler ! Regards interrogatifs (sensation de cosmonautes)! Pour nous réchauffer, nous disposons d'un petit chauffage d'appoint (ah ^^ ). Rendez-vous prit pour le petit déjeuner du lendemain matin et la jeune fille s'éclipse. ..

Chéri et moi découvrons notre nouvel environnement pour la nuit. J'apprécie les petites tables et chaises en bois en guise de table de nuit, les détails et les petits papillons décoratifs, la qualité du couchage. J'ai moins appréciée le plancher en herbe synthétique (sensation synthétique...) , le fait que la bulle soit surélevée sur un ilot en béton qui m'a paru dangereux (et l'a été encore davantage après le vin du dîner ^^) et le chauffage, que nous décidons d'allumer avant de partir à la douche.Passer devant la véranda et les autres clients qui dînent les cheveux en pétard en sortant de la douche pour regagner la bulle par 3 °C ne reste pas aussi le moment le plus agréable (L'esprit camping demeure ^^ ).

                                                                        °°°
Une fois attablés, nous avons partagé notre repas avec un autre couple dont une femme au comportement totalement infect, dont le séjour lui avait apparemment été offert, ne se lassant pas d'énumérer les choses qui lui déplaisaient à haute voix. Sa tentative désespérée et laaaargement commentée pour réchauffer son bout de pain tartiné de foie gras en le collant sur la grille du radiateur extérieur nous aura beaucoup (mais alors beaucoup beaucoup) fait rire !
Le repas était très très bon même si nous aurions aimé être servis autrement que par un plateau de cantine et un micro-onde, il est vrai (au moins pour le prix...).

Notre bouteille de vin sous le bras, nous avons sortit la couette de la bulle et nous sommes enroulés dedans installés sur la table à côté de notre chambre à essayer de regarder les satanées étoiles qui se cachaient derrière les nuages... Et là, blottis, lovés l'un contre l'autre quelque chose attire notre attention avec effroi : la bulle s'est "avachie" !
Distendue au niveau du bas comme si elle se dégonflait (comme cette bouée toute fripée sur laquelle vous avez trop sautés du haut de l'échelle de la piscine ). Elle présente des "plis"  et on la diagnostique "en difficulté" pourtant nous avons bien respectés les précautions d'usage! De là, les pires (et les plus hilarants aussi) scénarios fusent dans nos esprits: et si la bulle s'effondrait sur nous pendant notre sommeil?!
Et si nous nous réveillons avec l'horrible sensation d'une bâche en plastique plaquée sur le visage en train de chercher désespérément notre souffle  !!?? (...)
Nous constatons aussi que nous n'avons pas entendu la phrase: "Si vous avez besoin de quoi que ce soit...."  avant le départ de jeune fille ni d'ailleurs: "Au cas où la bulle se dégonfle alors vous appuyez là puis là ....Vous soufflez ici...". (Gros fou rire...) LOL mais pas trop sur le coup quand même .

Une réflexion plus approfondie et quelques minutes plus tard, nous constatons avec soulagement que notre chambre reprend du volume ! Ouf ! Elle s'est retendue, on peut se détendre !

On s'est alors mit à espérer la pluie, alors que nous avions espérer le beau temps depuis des semaines, et les gouttes qui dégoulineraient le long de notre toit bullesque cette nuit et nous offriraient peut être un spectacle plus saisissant  que l'observation des étoiles. Une fois allongé dans le lit, le spectacle est subjuguant et balait toutes les impressions négatives précédentes. Lovés au milieu de cette bulle, nous nous sentons protégés et vulnérable, recouvert et nu, spectateur et acteur en même temps. A notre grand étonnement, on se met spontanément à chuchoter pour ne pas perturber la nature environnante ! Si regarder les nuages allongés est un vrai instant de plasir en temps normal, regarder le ciel, les étoiles (qui ont bien finit par se dévoiler), la lune, les branches et les feuilles danser au-dessus de nous a été un pur émerveillement.

Cependant pendant la nuit et malgré le confort du couchage, les écarts de températures nous ont plusieurs fois obligés à nous réveiller pour réenclencher le chauffage...Je vous passe le périple pour aller au petit coin en pleine nuit :enfilage des vêtements sous la couette (on ne s'affranchit pas de la transparence en se réveillant au beau milieu de la nuit^^)+ enfilage de chaussures+ passage dans le sas (- 5 °C) +"zip" la première fermeture+"zip" la deuxième+ aaaaaattention le vide autour de la bulle+ les escaliers+ longer la véranda+ risque flippant de croiser quelqu'un  = le box des sanitaires = Ouf... Et Maintenant : retour vers la bulle ! ^^

                                                                     °°°
Au petit matin, on s'éveille sous l'apparition des premiers rayons de soleil qui transpercent la bulle et la magie opère encore. On s'émerveille à chaque éclat de lumière, le ciel passant d'un bleu profond à un rose pâle puis un jaune lumineux, caractéristique des ciels d'hiver. Au-dessus de nous s'entremêlent les feuillages, nous imaginons les petits êtres qui doivent accueillit la journée en même temps que nous (Adam & Eva ^^ lol ). J'ose à peine imaginer à quel point cela doit être magnifique en automne (date à laquelle nous aurions dû y dormir mais une tempête ce jour-là nous avait contraint de reporter) ou encore au printemps ou en été, cela doit être un enchantement !


                                                                      °°°

 Il nous  a fallut tout le courage du monde pour nous extirper de notre nid douillet mais le petit déjeuner nous attendait. Copieux et délicieux autant à la présentation que pour le service, soigné. L'occasion de rencontrer la maîtresse des lieux dont la maison principale jouxte la véranda-coin repas. Une personne souriante et agréable avec qui nous avons apprécié échanger. A la lumière du jour, nous avons pu apprécier à sa juste valeur la beauté du lieu. La véranda surplombe le domaine de pinèdes. Nous sommes à deux pas de Marseille et cela a tout de même son avantage même si cela gâche la "virginité" du lieu.Nous sommes tout de même d'accord pour dire que le prix reste un peu élevé face aux prestations surtout pour l'option repas gastronomique qui coûte une cinquantaine d'euros par personne (quand même) et que nous avons presque été "contraint" de prendre sur place puisqu'il faut arriver avant 19h...

                                                                   °°°
L'expérience sensorielle a été au rendez-vous et je suis finalement satisfaite de l'expérience de cette nuit insolite que nous avons partagés. Novembre n'est certainement  pas le meilleur moment pour apprécier les qualités qu'offre l'endroit. Un séjour en été ou au printemps doit être idéal !

 Nous offrir un moment pareil demande une sacrée logistique alors nous félicitons et remercions les propriétaires de nous avoir permit de "faire de beaux rêves" ! ;-)



Et oui ! Nous étions au Pays Basque. Malgré la pluie et un temps très changeant (il parait que c'est normal :) nous avons passé un agréable séjour au milieu des provinces du Béarn, de la Soule, de la basse Navare, du Labourd et du Gipuzkoa.


Installé chez Katina a Saint Martin d'Arrossa, (d'ailleurs je recommande l'adresse, l'accueil est chaleureux, l’hôtel typique est très propre, au calme, il y a la piscine et un sauna tout ça à des prix relativement corrects) nous avons déambulé longuement autour de notre pied a terre. C'est très étonnant, les villages sont très éclatés, il a bien un centre qui est nommé "bourg" puis les habitations s'éparpillent tout autour.


On a vu "bleu" aussi ! ^^ Habitués a la Méditerranée, (bizarre, on essaie de comparer irrémédiablement à ce que l'on connait) quoiqu'il en soit le cycle des marrés, les vagues et le bruit de l'océan nous a fortement marqué. J'ai craqué pour Bidart ♥

Sans parler d'une végétation abondante et luxuriante, gros coup de cœur pour notre petite excursion dans les gorges de Kakuetta. Deux heures aller/retour on l'on crapahute sur des passerelles ou en se tenant au fil d'ariane qui longent les parois, on ne sait plus ou donner de la tête tellement c'est beau, l'eau est translucide, les arbustes foisonnent, nous n'avons malheureusement pas croisé de Desman !
A faire également si vous décidez de partir en terre Basque = San Sebastian ou il faut absolument déguster les fameux pintxos ! (tapas très élaborés) je ne vous en dit pas plus a ce sujet, j'ai bien envie de tester quelques recettes durant l'été qui s'annonce... Je vous montrerez ça ;)


En route pour Agio Farago - Les gorges de Farago - En route pour Agios Pavlos - Agios Pavlos

6ème jour

Un couché tardif donc un levé qui l'est tout autant, il fait très chaud. Aujourd'hui, sur recommandation du propriétaire de notre location, direction les gorges d'Agio Farago. C'est une randonné d'environ 45 minutes au milieu de hautes falaises. Nous suivons le lit de la rivière complétement asséchée, de part et d'autres du chemin des grottes se sont creusées dans la roche, nous sommes entourés d'oliviers centenaires, millénaires ? Leur troncs sont énormes ! La végétation est assez dense et verte, nous débouchons sur une vaste place ou s'érige un chapelle ou des randonneurs sont en train de remplir leurs gourdes grâce à un puit. Nous en profitons (les plus téméraires ou ... inconscients ?) pour la gouter. C'est très étrange, l'eau est fraiche très claire et parait "grasse" en déglutissant, c'est assez perturbant comme sensation.

Nous continuons jusqu'à arrivée a une crique ou l'eau est bleue/verte émeraude, pas de sable mais plein de minuscules petits cailloux et beaucoup de fond, les garçons plongent ! Au moment de sortir de l'eau, nous ressentons une sensation de froid mais le vent s'avère très lourd et chaud une fois complétement sec. On se pose et remarquons qu'il y a beaucoup d'écho. On réalise que nos cris et chansons hurlés a tue tête en cours de route ont du être entendu par tous les campeurs et baigneurs du site, heum, heum ...

Nous remontons tranquillement avant la tombée de la nuit, nous passons la soirée a Agia Galini chez Madame Hortense. Nous retrouvons notre serveur franco-grec qui a décidé de nous alcooliser, son cocktail le ET est une tuerie, nous essayons de deviner son contenu et arrivons à cette conclusion: curaçao, gin, vodka, fanta, citron et liqueur de café. Trop bon, trop traitre, on n'est tous vite bien ... saouls ?! Non ...

7ème jour

Après une petite lecture de nos guides, Bonjour Agios Pavlos ! Nous roulons sur de petites routes de montagne sinueuses avec vue superbe sur la mer, la luminosité est toute "blonde", la terre est dorée, on se croirait dans un film de Zack Snyder. La particularité d'Agios Pavlos est que suite a un déplacement de plaques tectoniques, l'accès a la mer est très casse gueule :) il y a des rochers plats et très glissants qui empêche de se jeter a l'eau sans se faire mal. Tout passe si vite, c'est notre dernier jour, il est 18h30 il faut revenir a la maison, un peu de ménage collectif ne fait pas de mal, M.F♥ commence a prévoir les vacances de l’année prochaine en jouant avec GoogleMap: Détroit, Kazakhstan, Bretagne, ... ?

Denier resto de notre semaine Crétoise, le serveur est un fan de raki, on discute, il apprend vite que nous sommes français et nous offre 3 tournées de raki ou il se joindra à nous ^^ Décidément super les Crétois ! Nous apprécions nos feuilles de vigne farcies, soupe à la tomate et dernière moussaka. M.A nous ramène sagement a la villa, tout le monde au lit, réveil dans 2h30. L'avion décolle a 6h30 d'Héraklion, nous avons normalement 1h30 de route. Le réveil est moins difficile que je ne le pensais, les bagages sont bouclés. La route se passe bien mieux qu'a l'allée, pas de détour par Zaros et ses mini-ruelles, pas de rallye dans les chemins. Quoique Manu n'a pas très bien supporté le trajet ... Je vous passe les détails.... Arrivée dans le bon timing a l’aéroport, on abandonne notre fidèle zafira, on imprime nos cartes d'embarquement, petit tour au duty free et embarquons pour Athènes. Athènes = Barcelone. Barcelone = Maison. Et, espérons que nous ayons tous nos bagages, n'est ce pas M.A ? (Petite phrase d'anxiété lancé au tout début du séjour qui finalement fut le leitmotiv de la semaine pour finir rapidement en auto-dérision tellement tout s'est bien passé)


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Sur la route en Crête, on dit souvent:
" Y'a pas de panneau ?"
" Il est ou le panneau ?"
" Y'a écrit quoi sur le panneau ?"

Ah et il y a aussi : " Fais gaffe y'a des nids de poule!"
Il faut rouler sur la bande d’arrêt d'urgence pour lasser passer les véhicules qui roulent plus vite.

En Crête, il y a des chats partout, pas forcément quémandeurs, ni le sentiment qu'ils soient abandonnés. On se rend compte que tout me monde s'en occupent un peu (restaurateurs, habitants, ...).

En Crête, de nombreuses maisons paraissent à moitié terminées. On apprendra que les habitants ne paient pas d’impôts sur les habitations encore en construction. 

Toutes les personnes rencontrées ont été super accueillantes, a aucun moment nous n'avons ressenti de l'insécurité, la barrière de la langue ? Les Crétois parlent plus ou moins anglais, français, ou le mime marche très bien aussi :) Vous recherchez des randos, du dépaysement, des sites culturels a visiter, des plages magnifiques pour "farnienter", vous l'aurez compris je vous conseille d'y aller !
- Pour y aller en avion, nous avons réservé nos billets sur la compagnie aérienne Agean Airlines.
- Pour la location avec piscine à Agia Galini, nous avons fait confiance a un couple Crétois/Belges :) très gentils, très effacés mais qui vous donne des idées de sorties.
- Pour la location du véhicule (peu couteux), je vous conseille de contacter Autoway avant de partir, après avoir convenues des modalités par mail, une personne vous attendra a l’aéroport avec une pancarte avec votre nom (comme dans les films hihi) et accessoirement le véhicule choisi.


Si vous franchissez le pas et partez pour cette merveilleuse ile, n'hésitez pas à me donnez vos impressions à votre retour, je suis curieuse de savoir si ce ressenti de vouloir absolument y retourner est "universel" :)


























Phalassarna - Baie de Balos - Chania

5ème jour

La journée s'annonce chargée, nous partons a l'extremité Nord Ouest de l'ile. Arrivée a midi a Phalassarna ou nous déjeunons abrité d'une treille de vigne, on nous offre pour le dessert du raisin de celle là même, miam ! Dagos pour Co, c'est du pain (type pain de seigle) avec une purée de tomate recouverte de feta, salade grecque pour Manu, alors il y a de la salade hein, tomates, concombre, féta et olives. Les garçons se ruent vers le grill (poulet, agneau, saucisses aux herbes), salade de tomates et feuilletés à la feta (encore oui :) pour moi. 

Nous terminons vite, l'eau turquoise nous fait de l'oeil. Le sable est très très chaud, il faut courir, sinon on se brulent les pattes. L'eau est limpide, c'est juste plus claire qu'une piscine, c'est hallucinant et il y a même du sable rose !!! oui, oui je vous promets ! On prend plein de photos sous l'eau du coup :)

A la sortie du bain, le parcours jusqu'aux douches reste difficile même en ayant les pieds mouillés, on court ! Nous rechignons a partir mais voulons voir la baie de Balos, située plus au Nord. Pour y accéder, 7km de chemins de terre "défoncés" à flanc de montagne, nous croisons des voitures, "Gna, ferme les yeux, ferme les yeux, ...", nous avançons a une allure d'escargot ce qui n'est pas pour me déplaire vous l'aurez compris, puis ça nous permet de vite repérer des chèvres ! On fini par se garer et débutons une petite rando ou se succédent un taaaas de marches, encore des marches, toujours des marches puis on lève les yeux et la vue estompe (un peu) notre épuisement, un lagon aux différentes teintes de bleus s'ouvre devant nous. Ouaaaah !

On lâche tout, sacs, chapeaux, chaussures et sautons a l'eau, nous nageons jusqu'au centre du lagon et nous nous retrouvons avec de l'eau aux chevilles, nous détalons comme de enfants en direction de châteaux de sable construit au milieu de toute cette eau claire. On laissera notre petite touche :) impossible d'avoir froid, nous pataugeons plus d'une heure puis retournons récupérer des transats libres ou nous profitons à plus soif de la vue tout en se barbouillant de crème. Nous avons encore beaucoup beaucoup plus de mal a quitter cet endroit magique.

Nous passons finalement la soirée a Chania, la ville est très belle, bombardée pendant la guerre, elle s'est reconstruite intelligemment autour des ruines, il y a des bars et des restaurants à ciel ouvert, des boutiques dont seul le rez de chaussé est rénové et les étages encore dans leur jus, décroutés mais colorés. Des ruelles piétonnes, des portes cochères, la ville fait très "orientale", il y a beaucoup de jeunes, dommage que nous soyons fatigués et qu'il faille partir, nous avons 3h de route. Au resto, j'ai gouté des fleurs de courgettes farcie, trop bon ainsi qu'au raki (digestif local), blurp ... pardon.




Monastère d'Arkadi, Rethymnon, En route pour le monastère

4ème jour

Dodo, réveil en douceur, piscine ou les parties de beach volley s'enchainent. On mange dehors, il fait chaud mais il y a un petit vent agréable. Nous prenons la route en direction des terres, nous empruntons les petites routes de montagne, le paysage est aride et très vallonné. Nous arrivons au Monastère d'Arkadi qui est juché sur un mont, il s'agit d'une bâtisse faite de pierres de couleurs orange et rouge. Une église repose au centre, lieu de culte l'endroit reste pieux, on déambule en silence au milieu de la cour qui est très fleurie. A l'extérieur et juste en face du monastère se trouve un ossuaire ou repose les os des victimes de l'explosion de la poudrière. Lors de la révolution Crétoise, en 1866, femmes et enfants trouvèrent refuge dans le monastère, 15 000 hommes les défendent, attaqués par les Turcs, les réfugiées préférèrent faire exploser la poudrière plutôt que de se rendre.
Nous decidons de rejoindre Rethymnon afin d'y passer la soirée. Sur place nous laissons la voiture pour marcher le long de la plage et rejoindre le port vénitien. La plage est remplie de transats, de parasols ... et d'algues. La ville historique est jolie avec ses ruelles pavés et animées. Premier bar, on nous sert un verre d'eau puis l'apéro débute :)
A l'aide du Routard, nous trouvons notre resto ou je teste enfin la moussaka (super bonne). Fin de soirée dans un bar a chicha (ça nous rappelle Porto :) retour tranquillement à la voiture ou nous dormons tous sauf M.A pour tenir éveiller notre chauffeur Flo♥. Nous rentrons par l'autoroute dixit nos nationales françaises en fait, les bandes d’arrêt d'urgence sont plus larges que chez nous, pourquoi? Nous l'avons découvert après de nombreux appels de phare de locaux, il faut se décaler sur cette fameuse bande d’arrêt d'urgence afin de laisser passer les véhicules plus rapides, ... pas dangereux ... lol



De Carcassonne à Porto, merci Ryanair pour ces offres plus qu'alléchantes, 60€ aller/retour, que demander de plus pour découvrir l'Europe lorsqu'on commence à peine à avoir 3 sous de coté ^^. Porto, c'est des rues pavées qui montent qui descendent, de la couleur et des azulejos (petites mosaïques) sur les façades des maisons, des caves et des barques liés au folklore de la fabrication du fameux porto blanc et rouge, une pauvreté ressentie mais une douceur de vivre certaine, des sourires, des plats avec du bacalhau=morue ! Toi même !!!





"Back in black" d'ACDC sonne et résonne au réveil. Impossible d'ouvrir les yeux malgré les 38 "Julie" chuchotés à mon oreille par M.F♥ m'incitant à me lever... 9h40 après enfilage de maillot et tentative d’accéder à la salle bain sans réveiller C&C (une chambre pour 5 dont deux lits simple, il a fallu réaménager un peu.. à défaut de condamner quasiment l'accès a la salle de bain...) direction la plage. La chaleur est déjà au rendez vous, l'eau est chaude, je pars à la recherche de coquillages et jolies cailloux (une vieille manie, je vous expliquerai), les coups de soleil nous ont trouvé.

Retour à l’hôtel afin de retrouver nos dormeurs et prendre une douche. La ville est déjà très animée, nous partons tous les 5 vers notre désormais "restaurant" officiel : LES HALLES! Notre charcutier/fromager préféré est là, jambon, olives, raisins et deux sortes de fromage dont le manchego dans le sac, tout est prêt pour le pique nique dans le parc qui longe le port de Malaga.

L'après midi s'annonce très très chaud, heureusement que le musée Picasso que nous avions prévu de visiter est climatisé ... à ... 16°C ... (des grands malades) ! La visite fini en fou rire lorsque M.A s’arrête devant une sculpture qui pour lui représente un cheval à bascule imaginé par l'artiste pour sa fille. Vous connaissez les œuvres de Picasso? nous nous sommes simplement imaginé la tête de la petite devant ce ... heu ... cet entrelacs de pièces de bois près à tomber au moindre coup de vent. Réaction très très bête, je vous l'accorde mais bon résultat nous avons été suivi tout le long de la visite par la sécurité... et nous nous sommes bien réchauffé.

Sortie et ambiance bruyante dans les rues, la féria débute en journée dans le centre de la ville de Malaga et se termine à l'extérieur dans une gigantesque fête foraine ou s'aligne des box aux ambiances musicales différentes, des "cantines" à l'infini, c'est une mini ville festive ornée de guirlandes de toutes les couleurs. Le bar El Pinto, nous fait de l’œil avec ces verres de mojito aussi grand que des pichets de bière, la fête commence ^^. Je relève alors la tête de mes notes que je vous fait partager aujourd'hui ici car 4 paires d’œils me fixent pour pouvoir repartir !



En direction de Lentas - Lentas - Taverne Zorbas à Lentas - Matala

3ème jour

Il est 10h30/11h00, départ pour Lentas, petit village de pêcheur aux maisons blanches et volets bleus. La plage de galets noirs et gris, une eau très claire et chaude s'annonce devant nous, on a vite fait de s'y sentir bien. Nous mangeons à la taverne Zorbas ou je goute le tzatziki et la salade grecque. On passe tous commande et (rien a voir avec la France) les plats s'alignent au centre de la table et chacun pioche et goute les plats des autres, c'est très convivial, très sympa, très bon. Nous avons hâte d'aller à l'eau, nous demandons maladroitement en grec "To logariasmo parakalo", le propriétaire nous amène donc l'addition et deux grandes assiettes de pastèque :) vraiment très sympa et ... ouah ... très peu chère ce resto o_O
Vers 17h30 nous reprenons notre voiture de location pour Matala, un village anciennement prisé par les hippies. Il y a des dessins sur les routes, des voitures à fleurs, des ruelles pavées calmes, l'ambiance est reposante. Nous nous dirigeons tranquillement vers la Red Beach, nous débutons une marche de 30 min, enfin "marche" ... doublée d'escalade et tout ça en tongs svp ... (pas doués, et si on lisait mieux le Routard la prochaine fois !!) Mais, ça valait le coup, une plage de sable (la première) dorée s'ouvre devant nous, des falaises abruptes s’élèvent sur notre droite, l'eau est jonchée de rochers noirs qui surprennent, l'eau est toujours aussi translucide.
Le soleil se couche, une luminosité rouge nous entoure, nous comprenons mieux le nom de cet endroit. Nous remontons avant qu'il ne fasse nuit. Matala me fait penser au village des gobelins dans le jeu Wow (pour les joueurs et joueuses :) des bars, des restaurants, des habitations à différents niveaux, des passerelles en bois, des petites ruelles, de la musique, la mer à nos pieds qui vient lécher les pilotis, on est bien.

Bar, resto, puis re-bar est le credo de la soirée. Tequila, pina colado, corona, le resto La Scala, situé sur les hauteurs nous fait un accueil plus que chaleureux. Toutes les personnes rencontrées jusqu'à présents sont très accueillantes et prévenantes. Nous ne nous sentons pas traités comme de simples touristes (en pensant au coté péjoratif du terme) et c'est très agréable.



La villa Agia Galini - En route vers la plage - Agia Galini la nuit - Chez Madame Hortense à Agia Galini

2ème jour

Après une matinée à barboter, nager, se rafraichir, faire des vidéos idiotes sous l'eau dans la piscine de la villa (merci Manu d'avoir apporté cette appareil photo étanche :) ou nous logeons, nous chaussons les baskets et partons pour 40 minutes de marche à travers les oliviers et le lit de la rivière asséchée pour nous retrouver face à une mer verte et limpide. Les garçons s'essayent à la plongée et photographient sous toutes leurs écailles les petits poissons.
Des bars longent la plage, nous nous installons et commençons à gouter les alcools locaux tout en feuilletant nos routard et Géo. Oui! Ou allons nous manger ?!! Nous poussons vers le port ou les restaurants tout en hauteur se chevauchent, c'est très jolie! Chez Madame Hortense sera notre première table. Premiers plats et tout est très bon, Le serveur Français/Grec nous apprend que dans le Nord de l'ile à Chania, il y a 1 homme pour 12 filles. M.A veut y aller.


Premier projet de vacances entre amis, E, A, Cy&Co, Flo♥&moi ou nous partons plus de 4 jours, destination inconnu pour nous tous, la Crête !! Une ile superbe, des habitants très généreux, des plages toutes uniques, une eau verte, bleue marine, turquoise et toujours très claire, aaaahhhh, allez-y !!!!



Agia Galini, Phalassarna, Matala, Rethymnon, Chania, Balos, Arcadi, Lentas

- Carnet de bord -
1er jour

Départ, 6h00 dans la voiture. T'as fermé le gaz ? Oui. T'as fermé le velux de la chambre ? Oui. T'as bien fermé la maison ? OUI !
Escale dans le premier village sur notre route pour retirer du liquide, seconde pour prendre ou faire de l'essence (grand débat qui s'en suit ... ) autoroute puis direction l'arréoport heu aéroport de Barcelone.(oui je sais, je sors ...) Nous voila tous les 6, devant le panneau d'affichage des vols, à attendre aussi patiemment que possible, que le numéro de la porte d'embarquement s'affiche. Quand...
E : "B25 ! "
Flo: "Oh putain j'suis au repêche" 
[...]
Dans l'avion, nous constatons que le repas n'est pas si dégueux que ça et ah, je n'ai pas eu froid (habitués de Ryanair, AgeanAirlines au TOP ! :) Atterrissage à Athènes dans une grosse demi heure. 

Athènes -> Héraklion. Héraklion -> Agia (prononcez Aya). Héraklion, capitale de la Crête située au Nord. Vous voyez comment se forme l'ile ? C'est un morceau de terre bien plus long que large.

Nous récupérons la voiture de location à la sortie de l’aéroport, il nous reste 1h30 de route avant d'arriver, Agia Galini se trouvant au Sud. La suite est ce que je vous en parle ? 2h plus tard, coincés dans une ruelle pavée dans un tout petit village. 30 minutes de plus, secoués au milieu des chemins de terre. Passant du fou rire à l'inquiétude de ... de quoi ? tomber en panne ? dégringoler dans un ravin ? ne pas trouver la villa louée depuis 3 mois ? Nooonnn ... 3h au total pour enfin arriver a bon port ! Ouf.

Puis PLOUF! Il fait nuit mais tant pis, piscine pour les uns, visites de notre nouveau pied à terre pour les autres, répartition des chambres. Nous devinons des oliviers autour de la villa, apéro (ah oui tout de même), dodo, nous sommes réveillés par des bêlements de chèvres. Chaleur, ciel bleu, grand soleil, une vallée ou se succèdent des oliviers à perte de vue, la mer au loin, voila. C'EST LES VACANCES !

A retenir, acheter une carte routière ! Gps, iphone à remballer.

Seconde version, Flo:
Personne ne le sait mais j'ai un gros problème de cardan sur la voiture. J'espère pouvoir rentrer. Ne leur dit pas. Tu crois? Oui ils vont s'inquiéter. Oui mais il faut pas cacher les choses. Oui mais c'est pour leur bien. Ok. Mais moi je dois m’inquiéter ? Comme tu veux. Ah, bon. Je vais voir je te tiens au courant.

Dans l'avion :
"Ce lecteur Mp3 n'est utile dans l'avion que si on tombe en mer."
"Pourquoi ils mettent la climatisation alors qu'il fait -58° dehors ?"
"Si je meurs dans l'avion, dites à ma mère que j'ai mangé tous les légumes."


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