On l'a attendu, redouté, espéré, envisagé, peu importe. L'émotion est la même. Mélange de joie et d'excitation avec une bouffée d'angoisse en arrière fond. La prise de sang ne viendra que confirmer ce que l'on sait déjà, ce que l'on ressent, ce que ce petit test nous indique avec son air innocent: Quelque chose a changé et rien ne sera plus comme avant.



Notre nombril.
Au début, on le regarde avec curiosité, rien a changé ou presque pour les chanceuses qui ne souffriront pas vraiment "d'effets secondaires". A part une grosse fatigue, comme si notre corps nous avertissez sur la période de couvade à venir, nous familiarisant avec notre nouvelle meilleure amie: la fatigue. On apprivoise doucement son état et on entrevoit notre avenir en tant que futur parent.




(...)







 Devenir parent.
Quelle drôle d'idée de vouloir enfanter d'autres petits humains dans ce monde déjà pas très net. On a déjà tellement détesté nos parents pour les dégâts qu'ils ont pu faire et ne surtout pas vouloir reproduire les mêmes, que prendre une telle responsabilité, en espérant faire mieux, paraît surtout bien prétentieux... On pourra se donner milles et une raisons pour justifier l'envie de devenir parent...Bonnes ou mauvaises, il s'agit surtout d'une envie irrationnelle au départ qui vous prend un beau matin en vous imaginant le nombril en relief et qu'il appartient à chacun de se dire qu'elle fondera ou non son bonheur. 






Vous reconnaîtrez que c'est tout de même une expérience fascinante qui possède une part de magie même pour ceux qui la trouve "étrange". Porter en soi un être humain que l'on construit l'air de rien est quand même quelque chose d'assez dingue même pour nous même !! Expérience partagée par des millions de femmes sur Terre qui pourront en parler entre elles des heures entières mais qui le vivent pas moins seule, intimement dans leur chair. Même si nous tentons désespérément de faire partager au papa ce qu'il peut à peine effleurer et percevoir de là où il est, en tirant sa main pour venir la coller de longs instants sur notre ventre, le menaçant de mort s'il ose se défendre ! 



Au début, la question qui revient souvent c'est : "Ca ne te fait pas bizarre d'avoir un alien qui gigote dans le ventre ? " Oui, même votre conjoint se posera la question même s'il n 'osera pas vous la poser directement...Et vous essaierez désespérément d'expliquer avec un air ahuri que cela vous a paru naturel dès que cela s'est manifesté. Vous finirez alors définitivement par être perçu comme un véritable extraterrestre par votre interlocuteur. Bon ça dépend des femmes bien sur, ce n'est pas un cas général, mais à partir du moment où l'on sait qu'il est là , notre main passe inconsciemment 200 fois par jour comme une caresse bienveillante et apaisante sur notre bidon naissant. On le dorlote, le caresse, on le protège, lieu de recueil et de douceur, chaque coup nous apparaît comme un miracle et l'on esquisse un sourire béat. 




Au cours des premiers mois, on ne change pas vraiment nos habitudes. On remet les mêmes vêtements qui se tendent joliment sous notre petit bidon naissant. On se sent jolie, féminine, désirable, accomplie. Le premier trimestre passe en un éclair entre projections et idéaux.Puis on entame le deuxième plus sereine, rassurée que bébé soit bien accroché et que les premières analyses aient été validés alors qu'on arrive plus à imaginer notre vie sans qu'il fasse partie de nos projets.




 Puis on rentre dans le vif du sujet. Les examens médicaux s'intensifient et notre tour de taille aussi. Le ventre n'est pas le seul à s'arrondir et il ne se laisse plus vraiment oublier. Chéri s'en étonne tous les jours de le trouver encore plus rond que la veille. On dit au revoir avec nostalgie (et angoisse) à notre jean favori et ce joli chemisier cintré parce qu'on ne sait réellement pas quand est ce qu'on se reverra le porter. Nouveau corps, nouvelles courbes. Si on s'habitue très vite à l'idée de porter un enfant en devenir blottit en nous dans un ventre qui s'étire à l'infini , perdre le contrôle de son corps et le voir changer n'est pas chose facile. Nous devenons un nid, un cocon, un hôtel 4 étoiles ( 5 si on considère nos menu gastronomiques avec les fines pâtisseries et gourmandises dont nous sommes les seules à payer le prix tandis que baby se lèche les babines ... ). 





La grossesse: merveilleuse période de plénitude où un clignement d'oeil suffit à nous essouffler, où nos mouvements sont semblables à ceux d'une otarie lorsqu'on essaie de trouver une position confortable dans le lit, où on se lève 7 fois dans la nuit pour soulager sa vessie, sans doute encore une ruse de notre corps pour nous entraîner à nous réveiller la nuit pour notre progéniture j'en suis sûre ! 









 Psychologiquement, on est étriquée, écartelée entre envie de rire et envie de pleurer, moments d'euphorie et d'angoisse panique, envie de tout...puis de rien.Sauf que l'écart entre les deux états ne varient pas d'un jour à l'autre mais d'une minute...à une autre. Humeurs changeantes et crises de nerfs. Bienvenue dans ma tête de femme enceinte. 






Je suis sûre de tout et plus sûre de rien. Je ne me suis jamais sentie aussi invincible et vulnérable. Stressée et confiante. Fatiguée et enthousiaste. Les hommes essaient de suivre puis renoncent, comprenant eux aussi pourquoi on appelle le jour J :
 la DELIVRANCE. 




Etre enceinte est un paradoxe. Nous sommes les plus heureuses au monde d'attendre la vie mais tout aussi démunie face à ce qui nous arrive et dont nous sommes la principale protagoniste. 




On s'affirme dans nos choix, nous sentons déjà mère. Depuis que ce bâtonnet s'est affiché sur ce test urinaire, on ne voit plus vraiment les choses pareils. Réflexe protecteur ou instinct de mère, on fuit tout ce qui nous affecte, tout ce qui pourrait nuire à notre nid en devenir. 9 mois n'est pas de trop pour tout mettre en place en même temps que nos raisonnements de parents. On essaie de se rassurer face au bouleversement qui nous attend. On s'assure que rien ne va manquer, que nous sommes parés à toute éventualité, prêts à tout anticiper. On se tire les cheveux pour ne rien oublier, pour penser à tout et au mieux pour bébé. Ca nous rassure, nous réconforte en espérant que cela nous rendra plus fort, plus prêt et rendra plus doux le cataclysme que demeure l'arrivée d'un premier enfant.







Puis...Les mois passent...On souffle...

 On se détend, on relâche la pression et on profite de l'instant...
On reste envahit par un sentiment de plénitude et de sérénité la majeure partie du temps. 
A quoi bon après tout , nous ne savons pas de quoi sera fait demain et on s'est assez fait confiance pour affronter ça ensemble et ne pas douter de nos lendemains.




Devenir parent nous apprend à relativiser, à lâcher prise, à s'émanciper de l'image de perfection de la famille parfaite que la société s'efforce de nous donner, à se faire confiance, à positiver, à se serrer les coudes, à ne pas perdre de vue l'essentiel, à accepter de ne pas pouvoir tout contrôler, à se laisser porter par l'inconnu et ce que la vie va nous apporter, à se lancer dans une grande aventure d'amour, maternel et paternel qui nous changera à jamais.


Nous ne serons pas des parents parfaits, tout ne se passera pas comme on l'avait imaginé, mais ce ne sera que du bonheur à l'arrivée. 


Alors en attendant, toutes sur la ligne de départ, le chrono est déjà lancé ! ;-)





Aux reines sans couronnes.





Merci au site www.kopines.com pour leurs illustrations.




"Vivement les vacances", "ah mais vivement le weekend", combien de fois pouvons nous dire ou entendre ce type de petites phrases à longueur de journée. Moi la première, qu'est ce que je peux et ai pu les répéter.. Mais est ce vraiment vivre que de vivre dans "l'attente de..."  ? Bon, vous me direz, lorsque notre travail ne nous passionne pas, lorsque les soucis du quotidien s'accumulent, lorsque plein de petits détails viennent nous pourrir l'existence, difficile de relativiser. Mais. Au final est ce que de vivre l'instant ou tout simplement de ne penser qu'au moment présent n'est pas une solution au bonheur ou tout du moins pour commencer "au mieux vivre". A trop vouloir se projeter vers nos activités du weekend, tendre toujours vers demain, penser constamment et irrémédiablement à la soirée du vendredi soir entre amis, au petit weekend en amoureux, au temps que l'on veut consacrer à ses activités favorites, au fait tout simplement de ne pas aller "travailler",  etc, est ce que nous ne passerions pas à coté de l'essentiel ?

Alors je ne dis pas qu'il faut se laisser vivre, ni ne plus avoir de projets mais juste faire l'effort, un tout petit effort, s'ouvrir un peu plus, échanger, sourire, faire en sorte de passer une bonne journée en compagnie des personnes qui nous entoure. Ne pas attendre pour dire ce qu'on pense, piquer une crise, décompresser, s'occuper ...ou pas, ne pas culpabiliser de ne rien faire, tout simplement vivre comme on l'entends et surtout ne pas se soucier des autres, du regard des autres. Vivre comme on l'entends, vivre pour soi puis vivre pour les personnes que nous aimons et apprécions. Passez du temps avec eux et savourez chaque instant. Une recette a tester, qui n'est pas garantie, je ne véhicule pas une vérité mais juste un sentiment, une idée et un ressenti. Et entre nous, qu'est ce que cela coute d'essayer ?!


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Une reprise en main du blog en musique avec un magnifique concert de Yodelice au Médiator à Perpignan. Un nouvel album "Square Eyes" à l'honneur, un troisième opus à la hauteur de "Cardoid" et  "Tree of life" même si l'atmosphère diffère quelque peu. Pour vous donner une idée, du pop/folk sur l'ancien album on navigue (pour moi) avec "Square Eyes" sur du rock/blues. Un univers toujours à part, une énergie communicative, une ambiance électrique, un public qui chantonne, sifflote, danse, tape dans ses mains, ... bref, très beau moment ! vive les hommes à barbe !!  Non ? ça ne se dit pas, bon, tant pis.  Merci à toi ma Laora pour l'invitation, superbe soirée venteuse mais heureuse en ce mois de Janvier et cette nouvelle année 2014, ...hein ? quoi ? sa barbe est trop longue... chuuuuut ;)

Ah ! Je tiens aussi à vous parler de cholo <- cliquez et écoutez,  première partie trèèès réussie. Une voix roque et suave, de jolies textes et mélodies, seul et une guitare entre les mains, il a fallu deux chansons à cholo pour faire bouger et envouter la salle !


Je vous laisse avec ce titre "Familiar fire" frissons et grande émotion ♥ 


 Carnet de route - suite

Je vous ai laissé à Zadar, après escale et une nuit a Gospic (plus au Nord), nous reprenons la route pour la visite du parc naturel des lacs de Plitvice ! Petites routes de montagne, il y a de nombreuses maisons en ruine (vestige d'une guerre qui nous fait prendre conscience qu'elle n'est pas si lointaine), les habitations quant a elle ont des toits pentus. Les hivers sont froids et cette région de la Croatie enneigée d'après le Routard, Ok. Nous arrivons finalement et nous préparons psychologiquement à faire la queue pour récupérer nos billets d'entrée au parc. Pas notre cher Monsieur.A. Il remonte la file à la recherche de français, en trouve et leur demande de nous prendre 8 entrées en leur tendant sa carte bleue et en leur soufflant son code... Cool, audace payante ;)

Début de la visite, à flanc de colline, on aperçoit en contre bas des morceaux de lacs, et des cascades, la plus impressionnant la veliki slap nous fait face. Nous commençons donc tous à descendre en file indienne pour atterrir sur des passerelles en bois qui longent et traversent les étendues d'eau bleu "caraçao" !!!!!

Interdiction de se baigner, on comprend mais c'est tentant quand même ... Bon, il y a des serpents dans la flotte, ça m'a personnellement un peu refroidi ... Il y a beaucoup de poissons, de faunes et flores variés et de ... visiteurs mais nous avançons malgré tout de lacs en lacs en mitraillant de photos tellement c'est beau *-*.
Il fait bien chaud au soleil mais je remets régulièrement ma veste dés que l'on passe à l'ombre sous les arbres. Pour pouvoir faire l'ensemble du parcours (le parc s'articule autour de 16 grands lacs et de très nombreuses cascades) nous prenons les navettes (très soviétique dans l’âme:) et le ferry ... électrique, svp !

"Les oiseaux font KROU KROU" et les crapauds "KROATE KROATE" oui je sais y'a du niveau ...

Une nuit passée aux portes de Sybenik, le lendemain la visite de la ville s'annonce toute traçée. Petite ville au centre historique pavée et ornée de pierres blanches, nous découvrons le marché très typique ou les guêpes s'agglutinent autour des pastèques et sont chassées par les commerçants comme des mouches... Les fruits et légumes sont proportionnels a la taille des Croates. Énormes ! :) Je fait la découverte des poivrons blanc et ... des tortues de la ville. Bonjour ! Oui oui, je ne plaisante pas, une fontaine surmontée d'un rocher voit être le terrain de bronzage préférée de tortues ... étrange... Après avoir déjeuné et s'être fait servir par le sosie de yodelice, nous reprenons notre périple vers le sud. Prochaine étape: Dugi Rat !



Festival du photo-journalisme à ne pas louper. Se déroulant sur 15 jours à des points clés de la ville de Perpignan : Couvent des Minimes, Église des Dominicains, Couvent Sainte-Claire, Chapelle du Tiers-ordre, Théâtre de l'Archipel, Hôtel Pams, Palais des Corts, Arsenal des Carmes, ... Prévoyez une bonne journée !
Voici un aperçu des thèmes abordés en cette 25ème édition :

Couvent des Minimes
Angelos Tzortzinis - Émeutes en Turquie
Goran Tomasevic - Combat en Syrie
Vlad Sokhin - Restavèks, haute esclavage en Haïti
Muhammed Muheisen - La vie continue
Andrea Star Reese - Trouble
Joao Silva - Rétrospective
Jérome Sessini - Les rues d'Alep

 Caserne Gallieni
Majid Saeedi - Afghanistan

Chapelle du Tiers-ordre
 Darcy Padilla - Tout finira par s'arranger

Église des Dominicains
Don McCullin - La paix impossible

Théâtre de l'Archipel
Eric Bouvet - Burning Man

...


Attention, les sujets traités sont loin d'être joyeux. J'ai découvert (encore) cette année des faits, des actes, une réalité au sein de pays dont j'étais loin d'imaginer ni l'existence ni la proximité. Naïve !? Oui, très certainement.  Et en même temps, connecté 24h/24, entre Internet, la télé et médias en tout genre, vous étiez au courant de l’esclave moderne des enfants en Haïti, vous ? Vous saviez que depuis 20 ans la guerre est toujours présente au Congo ? ... Moi non. Je n'en suis pas fière et le fait de participer à de genre de manifestation ne m'en dédouane absolument pas mais j'estime (a petite échelle) que le simple fait de savoir et d'en parler est déjà important. Liberté d'expression, respect, tolérance et humanisme... quelques valeurs à véhiculer dont on ne parle plus tellement de nos jours et que l'on dénigre presque ... Et bien pour moi le Visa pour l'image bouscule un peu tout ça.

Je précise tout de même que quelques reportages comme "La vie courte et heureuse d'un lion" de Michael Nichols ou encore Burning Man d'Eric Bouvet sont plus légers et nous donne un peu d'espoir.


- Carnet de route -

La veille du départ, petite soirée a la Féria, le levé est donc difficile, j'embarque promptement mon oreiller et continue ma nuit dans la voiture jusqu'à l'aéroport de Marseille. Photos à l'appui, j'ai bien dormi ;) Espèces de paparazzis ! (Je vous épargne les clichés...). Partant à 8, le petit groupe est plus ou moins d'attaque, entre ceux qui décuvent et émergent le vol reste tout de même agréable... pour Ryanair... (hormis l’atterrissage je dois vous avouer ^^).

13h00 Tapante, ZADAR ! Notre véhicule, enfin notre bus ... en main, nous partons déambuler dans la ville et son centre historique. Très coloré, très lumineuse, les pierres blanches éblouissent, nous découvrons une architecture drôlement proche de l'architecture italienne. Nous mangeons dans une cour ombragée ou seuls les moineaux "perturbent" notre repas. Thon, petits légumes, risotto, pâtes, etc. Même la cuisine s'en rapproche, c'est bon ! Premiers balbutiements en Croate aussi ! Aïe, aïe, aïe ...

Il fait beau et étant proche de la mer, le vent est très présent et très apprécié. Les ruelles sont dallées de pavés tellement polies qu'ils en brillent (très casse gueule par contre, mes fesses elles, ont moyennement apprécié :). Nous terminons la balade vers une jeté ou se masse une petit foule. En se rapprochant nous entendons une mélodie, mais pas de musiciens aux alentours, bizarre. Après recherche et lecture du Routard, il s'agit en fait d'un orgue maritime !!! :) Aux portes de la mer Adriatique, long de 75 mètres, ce sont les vagues qui produisent ces notes. C'est envoutant !



Trois semaines de congés, une reprise mouvementée, des copines pas plus motivées que moi ;) et voila, plus d'un mois sans partager. Bon, on va essayer d'y remédier avec un atelier pliage qui recycle au passage les vieux livres ? Non ?! C'est barbant, répétitif et inutile .... dixit ma très chère et jeune sœur, lol. M'en fou, regardes ce qu'il fait lui : Isaac Salazar c'est pas terrible ??!!!  O_o' Laisses tomber.

Bon autant vous dire que j'ai commencé avec le célèbre et simple hérisson ! :)

Isaac Salazar rapidement et en images, c'est ça :

Plutôt sympa non ? ♥


Ou les 3 ? Et si on parlait de choses sérieuses ? ^^ Amatrice de vins en été et lorsque les vacances sont imminentes, je vous ai préparé une petite sélection de bouteilles (de ma région de préférence) qui accompagne mes apéritifs du moment. Je préfére préciser que je suis novice en la matière, je me cantonne a déguster/apprécier puis a émettre un avis très personnel qui se cantonne à "j'aime ou je n'aime pas". lol.

Je vous laisse avec ces quelques liens pour que vous puissiez vous faire votre propre idée et ou les professionnels du monde viticole sauront davantage vous parler que moi  ;) Bonne dégustation !


Lecture du mois de Juillet et d'Août si ça continue à ce train là je devrais dire ...

Donc oui, "Complétement cramé!" de Gilles Legardinier, l'auteur de "Demain, j’arrête" (dont je vous ai touché un mot le mois dernier ) récidive avec brio ! Un énorme coup de cœur pour ce nouveau roman, une après-midi pour le lire d'une traite, 3 fou rires à en pleurer, ... Pour visualiser. C'est le moment ou chéri chéri te regarde avec des yeux  en forme de bille et un sourire en coin quand tu verses ta première larme tout en répétant "Mais qu'il est bête !!!!" (en parlant du protagoniste). Un humour anglais et des anecdotes qui semblent parfois si sincères qu'elles en paraissent vraie (?). Suivre les péripéties d'Andrew Blake, ( personnage hautement décalé et facétieux), chef d'entreprise sexagénaire qui perd "L'envie de...",  de retour en France pays natal de sa femme disparue en tant que majordome m'aura enchantée. Merci Eva ♥


Un roman policier bien mené avec "Un avion sans elle" de Michel Bussi. Une enquête sous couvert de drames familiaux. J'ai un peu retrouvé l'esprit des premiers romans de Jean-Christophe Grangé. A quelle famille appartient cette petit fille seule rescapée d'un accident d'avion ? Ha, han ...

Alors, oui j'avoue j'ai lu la saga Twilight et re-avoue, oui j'ai aimé. Voila, c'est dit et je récidive avec "Les âmes vagabondes". Donc pas une nouveauté du tout puisque le livre est sorti en France il y a quelques temps maintenant mais une belle histoire, un univers fantastique que j'affectionne, beaucoup trop de bons sentiments peut-être me dirait vous. Mais ça ne m'a pas gêné.


Mercredi 17 Juillet, 18h tapante, ni l'orage, ni les retards de la SNCF, ni la route, ni la faim ne nous aura empêché de voir les Smashing Pumpkins à Carcassonne ! Le théâtre Jean Deschamps, un lieu magique pour un concert a ciel ouvert à l'intérieur de la cité médiévale ou s'allie parfaitement l'authenticité et la modernité avec des jeux de lumières, des cinématiques et un son de qualité. Nous y voila, une première partie Beware of Darkness TRES sympa, surtout les deux derniers morceaux interprétés (que je suis malheureusement incapable de retrouver pour l'instant, Argh).

ET, le voilà enfin, ... Billyyyyy ! Calmes toi ma Laora, calmes toi ! Après Tonight, tonight, nous étions deux hystériques: "Billyyyyyyy !" Oui car ce concert était tout simplement magique, mythique, des gamins, le sourire aux lèvres, les bras (et les jambes) en l'air, ... ♥

Un seul petit point noir, un public trop calme, quel dommage, ça ne vous donnerai pas envie à vous de danser, de sauter, de crier, de taper dans vos mains, de lever les bras, de lancer votre petite culotte, heu... ?! Laora !!!!!!?

Minuit passé, installé en terrasse dans la cité autour d'un verre, on revit tous le concert, "c'était trop bien!"... "Ah ouais, c'était vraiment top" quand je vois le visage de ma Laora se figer et son regard aiguisé suivre quelqu'un du regard dans mon dos "MAIS C'EST BILLY!!!!" Hein mais non. SI, il a un bob, un parapluie, il est tout "kaki" mais c'est LUI, c'est Billy Corgan ! Bah vas-y ! (je n'ai jamais vu quelqu'un se lever aussi vite ...) C'était bien lui. Très gentil, très poli, ... bon son garde du corps un peu moins par contre ^^ Ah la la, quelle soirée ...

Désormais au bureau on nous surnomme les sauterelles, va savoir pourquoi ... Merci au collègue ;)



Souvent clés, informatives, graphiques, humoristiques, culturelles... les infographies envahissent le web et parfois avec brio. En voici une petite sélection qui pour ma part m'ont le plus marqué, révolté, étonné, fait sourire, ... 




Courrier international, auteur Alvaro Valino



Surprise c'est le cas de le dire.  Mardi 9 Juillet, je me lève, je retrouve M.F dans la salle de bain, commence a me préparer et entends son portable qui sonne, étant sous la douche chéri ne peut répondre et me laisse me saisir de l'appareil qui en fait sonne un rappel ou s'affiche par intermittence "20h Ramonville !". "20h Ramonville !". "20h Ramonville !"...

Heu, c'est quoi Ramonville ? "oh c'est un client, j'ai rdv aujourd'hui". Retour sous le pommeau de douche. Bon. Ok.  La journée se poursuit. 16h passe, petit texto, "Il faut que tu partes plus tôt du bureau ce soir, que tu prennes l'autoroute pour me récupérer au boulot, j'ai une surprise qui n'attend pas". O_O Je vous passe les 40 sms d'harcèlement et de fausses pistes qui ont suivi,... 17h30, je fonce et nous reprenons finalement ensemble l'autoroute direction Toulouse.

On va à Carcassonne ? Je sais pas. On dépasse la ville de Carcassonne...
On va à un concert ? Je sais pas. On passe Toulouse... On arrive a Ramonville, secteur que je ne connais pas, peu de circulation, peu de monde, bon ce n'est pas un concert. Mais c'est quoi ? on va ou comme ça ?

Pour ne pas vous cacher d'infos, à la fin du mois c'est mon anniversaire, bon rien de bien percutant pour moi à vrai dire. Il faut aussi que vous sachiez que nous habitons une région ou il y a de belles programmations musicales et que cette année il y a des groupes que j'affectionne particulièrement comme: Twoo door cinema club et les Smashing Pumpkins à Carcassonne, C2C à Nimes, Jamiroquai & Madness au festival des Déferlantes à Argelers, ... bref. Niveau infos, j'étais servie donc.

Mais non non, des œillères, ... jusqu'à l'entrée du Bikini et de l'affiche de Band of Horses devant moi je n'y croyais pas !!!!! Alors surprise ? OUI ! :) Contente? Oh que OUI ! Mais "Ramonville" un client tu m'as cru ? T'es cruche quand même!! Ah bah oui, je te le confirme ...

Le Bikini c'est une petite salle de concert, pas de gradin mais une scène surélevée, un bar à l'autre extrémité, une ambiance chaleureuse (c'est le cas de le dire, bikini ...on a vite compris pourquoi :) mais c'est un détail, tellement le son était parfois, tellement nous étions proche des Band of Horses, tellement nous étions peu nombreux a profiter pleinement du groupe qui a été juste ENORME. Leur titre le plus connu est the funeral, vous connaissez forcément ! ^^ Et moi, je vous laisse avec un extrait de "our swords" ! Merci à chéri ♥


Opération aménagement de la terrasse terminée. Au bout d'un an, il serait temps vous me direz. Donc avec un mini budget et un espace extérieur restreint, nous avons misé sur les plantes vertes, le bois et quelques touches de couleurs par ci par là. La banquette est en fait un futon récupéré sur le bon coin que nous avons poncé et lasuré, les housses et coussins ont été fait sur mesure pour trois fois rien, la table basse et les chaises d'école je vous en ai déjà parlé c'est un peu de temps et c'est à monter soi-même ;) 

Voila, le plus important reste à venir, ... les soirées ou l'on refait le monde autour d'un verre.
Ah! Et la trouvaille du mois de Mai, la fameuse guirlande de chez Habitat a enfin trouvé sa place :) J'en suis assez contente, c'est un truc assez féminin (je peux vous dire que M.F ne voyait pas d'un bon oeil cette installation) mais j'aime beaucoup. Je vous dis pas la galère pour l'installer, je crois qu'il a eu pitié de moi en me voyant crapahuter partout, ... on garde ! ^^


"Tu devrais te déguiser en sirène ou t'acheter des sous-vêtements en filets de pêche"...me lancent souvent mes amis au sujet de mon chéri et son affection envers les vertébrés sous-marins à écailles ^^ !

Vous le voyez Brad Pitt au milieu de sa rivière avec sa canne à mouche, son frangin et son regard bleuté niai et lointain ? Et bien je retrouve cette expression de béatitude, mélange de fascination et d'excitation sur le visage de mon chéri pêcheur dès qu'il se retrouve avec une canne dans les mains face à un cours d'eau. Changez la rivière, le cours d'eau, la météo, le reste du monde, il reste en place et l'expression reste la même!

 Il entre en communion spirituelle et mystique dès qu'il aborde une rivière!

Brad Pitt dans "Et au milieu coule une rivière".
La pêche, c'est un virus transmis par la famille depuis tout petit. Les traditionnelles parties de pêche avec le frangin ont continués avec les amis ou seul, ont perdurés et se sont multipliées. On a  partagé nombre de veillées nocturnes et de pique-nique, sa canne à pêche toujours à proximité. Le sport est devenu un art. Il y a quelques mois, il a plaqué une carrière de commercial toute tracée pour suivre une formation et valider un diplôme de moniteur guide de pêche. Son  loisir est devenu son activité professionnelle, sa pratique s'est intensifié et cela ne s'est pas fait sans incidence sur notre petite vie quotidienne...

Quand on roule avec un  pêcheur au volant, il faut s'habituer à sentir un léger écart de route lorsqu'on passe sur un pont généralement, et à voir sa tête et son cou subir une torsion! Pas d'inquiétude!
C'est seulement pour regarder l'état, la couleur, mais aussi la profondeur,  l'intensité du courant et la présence de pêcheurs, autant de données de la rivière qui passe en dessous. Puis, si le bilan est positif, il y a le moment où il s'exclame: "Là, il y a du cover" ou "Ca, ça pêche !!" avec frénésie!
Peu importe où vous vous rendez, en tant que femme de pêcheur, il faut vous attendre à ce que mademoiselle la canne, toujours avec lui, fende la surface du moindre cours d'eau qui traverse le coin. Vous ne chercherez plus les belles tables ou les beaux musées  lors de vos visites mais le tracé des rivières sur la carte !

Avoir un homme passionné de pêche à la maison, c'est aussi s'attendre à se trouver tôt ou tard nez à nez avec des hameçons plus ou moins dangereux à des endroits où on aurait jamais JAMAIS voulu en voir. Sachez que si un petit hameçon d'à peine 5 millimètres n'est pas très menaçant, un trident (qui porte trèès bien son nom) est conçu pour ne pas ressortir de votre chair si il devait s'y planter. "C'est justement tout l'intérêt" comme dit chéri pêcheur ^^ ! Ah ah ah ben ouai...Sauf que quand c'est votre fesse gauche un soir en glissant dans son lit douillet (ou la paupière de l'oeil comme la vécu ma veinarde de belle-soeur ) qui ressent une vive piqûre et découvre un de ses crochets, la potentielle idée de vous retrouver face aux urgentistes pour vous faire retirer le crochet qui veut pas ressortir vous fait vite perdre votre sang froid! (comme ma belle-soeur qui a débarqué aux urgences en tenant le fil pour éviter que ça paupière ne se referme dessus ^^)  !

Heureusement pour cette fois-ci, plus de peur que de mal, il était très petit mais une sacré leçon sur le rangement de son matériel et l'innaceptable présence de ce corps étranger menaçant dans mon espace de douceur  s'est imposée ! Ces fameux hameçons très petits, très fins s'accrochent  partout très facilement et chéri les manipulant et les transportant quotidiennement redouble de vigilance...mais il arrive... quelquefois...que j'en retrouve sur les vêtements, sur le sol ou...

Comme ce fameux matin ou chéri boit tranquillement son café attablé quand il entend un bruit très familier comme celui que produit un crank au bout de la ligne (poisson nageur artificiel à la forme trapue ornée de tridennnts). Après avoir scruté la pièce autour, il se dit que s'il commence à entendre les bruits des leurres dans sa tête, il serait peut être temps de freiner sérieusement les sessions de pêche ^^. Devant lui, notre petit chien de berger, couché, le dévisage avec des yeux ronds interrogatifs se met à agiter la queue et, avec elle,  accrochée dans les poils, un énooOOorme crank de la taille d'une main qui se balançait de droite à gauche ! (...)

Au final encore, plus de peur que de mal et une grosse rigolade  après les sueurs froides, et le moment de panique à la potentielle imminente visite chez le véto et sa facture à 3 chiffres.





Ca pour rire, on rigole...LOoooOooooOL !

Surtout quand il enfile les waders pour aller pratiquer son sport favori: la pêche en float-tube ! Il faut dire que quand on a été habitué à voir chéri rentrer en pantalon à pinces et en chemises cintrée, ça change !!  

 Mais de quoi s'agit-il me direz-vous ?? 

Les waders  sont une sorte de combinaison en caoutchou qui s'enfile comme une salopette verdâtre (et oui "camouflaaaaage oblige") et qui isole de l 'eau lorsqu'elle est très fraîche comme quand il s'en va pêcher à 5h du mat en plein hiver par exemple ! Le float tube, quant à lui, est une sorte de "siège-bouée" qui flotte sur l'eau et dans lequel on s'installe pour pêcher. Ajoutez un homme en waders sur un float tube et c'est le combo de la mort du glamour !!



En tant que femme de pêcheur professionnel comme moi, il faut aussi s'attendre à voir arriver  son homme la plupart du temps dans des vêtements confortables et pratiques informes et moches. Ca me rappelle le sketch de Florence Foresti sur le beau et le pratique...Allez le voir vous comprendrez mon combat ^^ :Florence Foresti , c'est pas beau mais c'est pratique!

Mais il faut parfois savoir s'abaisser à la nécessité de porter des vêtements adaptés mais...c'est duur !! D'ailleurs je compte bien sortir une ligne de vêtements pour pêcheur saillantes, aux "coloris camouflages" en créant une combinaison qui fusionnerait avec la peau pour garder un minimum de tenue et de confort pour les mouvements. Je l'appelerais "Flow-tube" (Faut que je pense à aller déposer le brevet demain!). Mais l'avantage c'est qu'en tant que femme de pêcheur quand arrive le samedi soir et que Chéri enfile un jean ou une chemise, c'est vous qui avez un sourire béat sur le visage toute la soirée: Un grand moment d'émotion et de nostalgie trop court !

Avoir un chéri passionné de poissons, c'est aussi risquer de se retrouver avec un hameçon, un trident ou un crank (sourpriiiz) au bout des doigts  en mettant la main dans ses affaires ou dans sa boîte à gants. C'est aussi voir vos magazines féminins "Glamour" et "Marie Claire" cotoyer les "Passion Carnassiers" ou "Pacific pêche"  auxquels vous avez essayer de vous intéresser mais que vous avez dû rapidement refermer au risque de succomber à une crise d'endormissement aigüe. C'est aussi s'habituer à entendre des expressions qui ont envahis notre quotidien mais aussi la carrosserie de sa voiture comme "ça pêche en permanence" ou "I love fishing" (oui oui en stickers) en référence à son blog de pêche où ca cause pêche,pêche,& re-pêcheBlog ilovefishing.

Il faut aussi s'attendre à des discussions surréalistes:

-"Oh la la c'est les sooooldes, j'ai trop envie d'aller les faire !!"  M'exclamais-je tout en émoi il y a peu.

-"Ne m'en parle pas!" Me répondit chéri pêcheur tout excité lui aussi...à mon graaaaand étonnement ... 
(Je pense qu'il troquerait bien un doigt pour éviter de m'accompagner dans les magasins).

"J'ai reçu le magazine Pacific Pêche, j'ose pas l'ouvrir !".
 (...)



Je vous laisse deviner où je puise l'inspiration pour les cadeaux de noël ou d'anniversaire car j'ai compris depuis longtemps que nooon, ce bijou ou ce pull ne font pas le poids face à un moulinet shimano ou une canne fantasista... D'ailleurs vous auriez dû me voir aller chercher la canne à pêche de compet' qu'un de ses amis pêcheurs m'avait conseillé, après le travail en talons et apprêtée, dans la miiiiinuscule boutique de pêche du vendeur qui n'arrêtait pas de me rapeller que faire cogner le bout de la canne au plafond comme je venais de le faire 3 fois d'affilé risquait de causer sa mort prématurée... alors pourquoi tu vends des cannes à pêches si longues dans une taverne au plafond si bas ??? LOL

Quand d'autres choisissent d'accrocher un collier de fleurs, une peluche ou un chapelet, le pêcheur, lui, suspend  un leurre à son rétroviseur en se défendant face à mon regard dubitatif : "C'est un cadeau de mon ami pêcheur Bastien, ce leurre a  une longue histoire et vient de loin". Ah ^^




En parlant de ses amis pêcheurs, ils ont un slogan fédérateur: "Ca pêche en P-E-R-M-A-N-E-N-C-E" ! (Big up à la dream team du BPJEPS ;-)  Si il vous arrive de les avoir autour de la table, comme moi, il est vain d'essayer d'entrer dans la conversation... sauf si vous pouvez discuter la forme et le mouvement d'un leurre pendant trois quart d'heure en maitrisant la grande étendue des termes techniques !


Mais...

Mon chéri pêcheur, c'est un amoureux de la nature, un rêveur et un artiste.

Il me raconte la rivière comme si elle existait en tant qu'être à part entière.Il a un profond respect pour elle et les poissons qu'elle lui met dans les mains. Il les scrute, les observe, les étudie et les libère. C'est un spectacle qui m'émerveille toujours autant. Il met un  point d'honneur à pratiquer le NO-KILL et libère toujours ses prises. Il s'indigne quand il découvre des cadavres de poissons que "des viandars" ont massacrés juste "pour le plaisir".

Il peut se lever à 7h du matin pour aller pêcher et venir me réveiller deux heures après avec le sourire et des croissants. Souvent, il rentre en chantant, simplement heureux et comblé d'avoir eu une belle prise. Il peut préparer un panier repas en 10min et allumer un feu en moins de temps qu'il ne faut pour le dire; m'emmener dans un coin quasi-vierge nous laisser  bercer par le clapotis de l'eau jusqu'à la tombée de la nuit... Il déteste les jeux vidéos, la société de consommation et les biens matériels préférant se nourrir de moments uniques "bien plus riches".


Il me dit que la rivière lui a apprit l'essentiel: la patience, l'humilité, le respect de la nature et la persévérance.

Alors  il essaie de partager ses valeurs et son art avec les plus jeunes comme avec les plus confirmés en proposant des guidages de pêche où il livre ses secrets pour la préserver et en retirer le meilleur.



Je vis avec un pêcheur, et  parfois ça détonne entre nous, mais je n'échangerai ma vie pour rien au monde.


A Bastien.


 www.fishandlove.com




Et pourquoi pas aller se boire une bonne bière avant de profiter des séances à 3€50 de la fête du cinéma ? Grâce au V&B à Narbonne c'est tout a fait envisageable, une caverne d'Ali Baba pour les fans de bière en tout genre, blonde brune, rousse, blanche, fruitée, sucrée, moelleuse, gouteuse, et j'en passe ... pour couronner le tout du bon saucisson! Une ambiance et du choix, je suis (vous l'aurez compris) ultra fan et vous conseille d'y aller faire un tour pour le plaisir d'un moment entre amis ou à deux, tout cela entouré de bons et beaux produits. Attention, le V&B n'est pas un bar mais un "cave" ou l'on peut acheter et déguster bière, whisky et vins, attention donc aux horaires de fermeture :) !


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