- "La bande pas dessinée" de Navo alias Bruno Muschio plus connu par la réalisation des épisodes de Bref. Trois cases, des bulles, drôle, rapide, efficace, j'adore !! En voici une petite, histoire que vous compreniez de quoi je parle :
Toute comparaison ou vraisemblance avec l'actualité footballistique du moment serai fortuite ... :)

- Je n'ai pas voulu voir le film, j'ai préféré le lire. "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett, nous suivons avec plaisir et révolte, Aibileen. Un retour en arrière saisissant sur les conditions de travail des bonnes noires au sein de famille bourgeoise blanche dans les années 60. En toile de fond, les prémices de la marche non violente de Martin Luther King en faveur des droits civiques des noirs aux États-Unis. A lire absolument, pour ne pas oublier, pour les valeurs et la morale de l'histoire, pour se révolter devant l'abolition de l'esclavage en 2013 du Mississipi ...

- Roman sous forme de 42 nouvelles relatant des expressions et interjections que l'on fini ou finira tous par dire. Petites phrases agaçante du quotidien, constat évident, apostrophes amicales, ...P.Delerm expose de façon ironique, douce et mélancolique le pourquoi de ces phrases à la fois si banales et si parlantes de notre vie. Qui ne s'est pas fait rabattre les oreilles par "Mets ta cagoule' par sa mère, grand-mère, grande-tante lors de son enfance ! "Je vais passer pour un vieux con" de Philippe Delerm, c'est tellement vrai et tellement bien écrit que je ne peux que vous le recommander !

- On joue, ou tout du moins on essaie ... avec le "kit énigmes" d'Antonin Vergez et Ohri Yamada ! Sympa petit jeu à faire au cours d'un repas familiale qui s'allonge ... ou entre amis sur la plage, dans la voiture, etc.

Et oui ! Nous étions au Pays Basque. Malgré la pluie et un temps très changeant (il parait que c'est normal :) nous avons passé un agréable séjour au milieu des provinces du Béarn, de la Soule, de la basse Navare, du Labourd et du Gipuzkoa.

Installé chez Katina a Saint Martin d'Arrossa, (d'ailleurs je recommande l'adresse, l'accueil est chaleureux, l’hôtel typique est très propre, au calme, il y a la piscine et un sauna tout ça à des prix relativement corrects) nous avons déambulé longuement autour de notre pied a terre. C'est très étonnant, les villages sont très éclatés, il a bien un centre qui est nommé "bourg" puis les habitations s'éparpillent tout autour.
A faire également si vous décidez de partir en terre Basque = San Sebastian ou il faut absolument déguster les fameux pintxos ! (tapas très élaborés) je ne vous en dit pas plus a ce sujet, j'ai bien envie de tester quelques recettes durant l'été qui s'annonce... Je vous montrerez ça ;)

Les beaux jours...

Quand ils arrivent c'est toute mon adolescence qui me revient en pleine figure ou plutôt...par petites touches.
Il y a bien sûr le doux chant des pious pious qui se fait plus intense de jour en jour. On les voit voleter et se poser sur les arbres ou sous les tuiles des toits s'activer consciencieusement  avec une énergie et une impatience contenue toute la saison d'hiver.Visuellement, le paysage se transforme,prend forme, on le scrute avec attention au volant quand on traverse les grandes étendues de vignes dont les feuilles nous avaient déjà fascinés à l'automne devenant orangé, rouge vif puis jaune d'or avant de tomber. Les branches s'intensifient et se parent de feuilles bien vertes et  les premiers bourgeons apportent les touches de couleurs qui s'épanouiront au cours des semaines suivantes. C'est un éternel recommencement, qu'on accueille toujours avec le même empressement, la même excitation chaque année. Un émerveillement.

 Il y a un parfum d'adolescence dans ses changements. Je repense à l'arrivée des grandes vacances, les parties de football dans le lotissement avec tous les voisins, les regards en coins échangés avec LE garçon qui alimenteront les 3/4 des conversations avec la copine. Le soleil qui ne se couche jamais car même si la lumière n'est plus après 22h, la chaleur elle, reste. Je me souviens de ce sentiment de liberté, cette pluie chaude les soirs de canicule, ses sursauts de tonnerre, ses éclairs de couleurs , les longues heures de rêverie jusqu'au bout de la nuit le casque du baladeur vissé sur les oreilles persuadé que cette chanson que j'écoute et réécoute à cet instant résume à la perfection ce que je ressens dans mon coeur d'adolescente...
Et pourquoi personne ne le perçois? Et ces moments toujours trop courts à faire connaissance en discutant encore et encore dans les villas inachevées et les ruisseaux comme autant de labyrinthes dans lesquels on aimerait se perdre à jamais avec ses amis comme seul repère, les parents qui ne comprennent rien à nos rêves et nos espoirs, les virées entre potes et ce sentiment d'invincibilité, mes bras qui enlacent son torse cheveux aux vents sur sa bécane.... Il pourrait m'emmener au bout du monde, je ne protesterais pas...Lui.Lui, il me comprend.

"Profites, profites !! 16 ans est le plus bel âge dans une vie !" n'arrêtions pas de nous dire...
Mais ça, on ne le comprends vraiment que quand c'est finit...
A chaque été qui s'éveille, il me revient parfois dans des embruns magiques ce doux sentiment d'insouciance enfantine:

 "Un jour, bientôt, ma vie sera grande et belle, je serais libre comme l'air de l'été qui revient...."

Un plat facile aux saveurs de l'Asie, à faire tout simplement au quotidien ou pour recevoir accompagné d'un riz pilaf. Si vous aimez le sucré/salé et les plats comme le porc laqué, voici la recette d'un plat à base de poulet caramélisé au miel, soja et badiane.

Pour 5 à 6 personnes, il vous faut :

10 pillons de poulet
2 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à soupe de sauce soja
3 étoiles de badiane (étoile anisé)
2 clous de girofle
1 cuillère à soupe de jus de citron
5cl d'huile de noix ou d'arachide
Du sel et du poivre

1. On prépare la marinade. Pour cela, faites chauffer à feu doux le miel puis ajoutez-y le jus de citron, la sauce soja et l'huile.

2. Déposez vos pillons de poulet dans un plat aux bords haut pouvant aller au four et arrosez les de votre marinade.
Ajoutez les étoiles de badianes, les clous de girofles, salez et poivrez, remuez bien puis filmez votre plat et laissez mariner au frigo 1h si vous êtes pressés, sinon 2h c'est mieux :)

3. Préchauffez votre four à 190°C. Enfournez et faites cuire environ 50 minutes tout en arrosant régulièrement votre poulet de la marinade. Ajoutez un peu d'eau si la sauce réduit trop rapidement.

4. Vérifiez la cuisson de votre poulet, sortez le plat et servez avec du riz pilaf (ajoutez un peu de gruyère a votre riz, c'est encore meilleur ;)